4000 étudiant.e.s employé.e.s en négociation avec l’Université d’Ottawa
Les membre syndiqués du SCFP 2626 entrent en négociation avec l’Université d’Ottawa pour renouveler leur convention collective. Mercredi le 8 juin, le syndicat a remis une lettre d’intention à l’Université afin d’entamer le processus de négociation.
Avec plus de 4000 membres, les étudiant.e.s employé.e.s représentent la force de travail la plus importante du campus. Ensemble, ils et elles aident des milliers d’étudiant.e.s dans leur apprentissage, contribuent à la recherche de pointe et corrigent d’innombrables copies de travaux et d’examens. L’Université d’Ottawa ne pourrait fonctionner sans le travail de ses étudiant.e.s employé.e.s, dans les salles de classes, les bureaux, les laboratoires ou sur le terrain.
Lors de la dernière ronde de négociation terminé en 2014, les employé.e.s étudiant.e.s ont vu des améliorations dans leurs conditions salariale, leur protection contre les hausses de frais de scolarité et leur accès à des moyens de s’améliorer sur les plans professionnels et académiques. Il est maintenant temps d’aller plus loin en négociant des mesures qui s’attaquent directement à la précarité d’emploi des employé.e.s étudiant.e.s.
Combattre la précarité d’emploi des étudiant.e.s employé.e.s
Contrats temporaires, incertitude quant à l’obtention de contrats futurs, hausse annuelle des droits de scolarité et vulnérabilité face au harcèlement en milieu de travail : les étudiant.e.s employé.e.s de l’Université d’Ottawa sont confrontés à des conditions d’emploi précaires. Les négociations pour renouveler la convention collective offrent l’occasion de mettre en place des mesures pour combattre l’insécurité et l’instabilité financière :
- Augmentation des salaires, particulièrement pour les postes moins bien rémunérés
- Amélioration de la sécurité d’emploi
- Amélioration de la protection face aux augmentations de droits de scolarité
- etc.