Signez cette pétition qui vise à faire pression sur l’Université d’Ottawa afin qu’elle s’acquitte de ses obligations en vertu de la Loi sur la santé et la sécurité au travail.
La loi exige que toutes les employées et tous les employés en Ontario soient rémunérés pour suivre les formations obligatoires sur certains sujets : accessibilité et accommodement, dangers au travail et matières dangereuses, violence et harcèlement, etc. Pourtant, l’Université d’Ottawa possède des taux d’achèvement des formations inférieurs à 40 % pour la main-d’œuvre la plus nombreuse sur le campus : personnel académique à temps partiel (assistantes et assistants d’enseignement et de recherche et professeures et professeurs à temps partiel, représentés respectivement par le SCFP 2626 et l’APTPUO).
Il en coûterait à l’Université d’Ottawa 240 $ par travailleuse et travailleur après six heures de formation obligatoire en santé et sécurité. Le SCFP 2626 exige que ce montant soit ajouté à leur contrat régulier. Nous demandons un contrat « d’intégration » pour compléter la formation afin que les travailleuses et travailleurs ne soient pas confrontés au faux dilemme de choisir entre faire la formation ou enseigner.
Si les cadres supérieurs de l’Université d’Ottawa peuvent se permettre des augmentations salariales aussi élevées que 59 600 $ par année, l’administration peut sûrement payer 240 $ pour une formation obligatoire en santé et sécurité prescrite par la loi.
Les demandes du SCFP 2626 à cet égard ont été continuellement ignorées. Pendant ce temps, la situation avec les augmentations salariales de la direction de l’Université d’Ottawa a provoqué l’indignation sur le campus et dans la communauté. « Le syndicat représentant le corps professoral de l’Université d’Ottawa demande un examen judiciaire des augmentations accordées à deux cadres supérieurs de l’université, augmentation qui contrevient au gel salarial du secteur public de l’Ontario selon le syndicat », explique un article du Ottawa Citizen expliquant comment et pourquoi l’Association des professeurs de l’Université d’Ottawa (APUO) poursuit l’employeur en justice pour une augmentation salariale extravagante versée à certains vice-présidents.
Sur le site Web de l’APUO, vous trouverez ci-dessous une répartition des augmentations salariales proposées par le Conseil exécutif de l’Université d’Ottawa :
Poste | Salaire actuel | Augmentation proposée | Total si l’augmentation de salaire est approuvée |
Président | 395 000 $ | 59 600 $ | 454 600 $ |
Vice-président académique et Provost | 297 000 $ | 53 500 $ | 350 500 $ |
Vice-président à la recherche | 297 677 $ | 2 123 $ | 299 800 $ |
Vice-président aux ressources | 270 000 $ | 28 700 $ | 298 700 $ |
Vice-président aux relations externes | 300 000 $ | 11 900 $ | 311 900 $ |
Ces augmentations de salaire contredisent directement la rhétorique d’austérité de l’administration de l’Université qui a entraîné des coupes budgétaires dans tous les services. « Nous avons vu des compressions budgétaires de 4 % dans toutes les facultés, des compressions à la bibliothèque et une augmentation continue de la charge de travail du corps professoral, des bibliothécaires et du personnel de soutien, tout en augmentant les frais de scolarité des étudiantes et étudiants. Ces compressions ont un impact direct sur la capacité de cette institution à remplir son mandat stratégique, qui est d’offrir la plus haute qualité d’éducation et de recherche, et d’améliorer l’expérience étudiante », explique l’APUO.
Veuillez signer cette pétition dès maintenant pour encourager l’Université à payer ses travailleurs et travailleuses pour une formation obligatoire. Mettons un terme à la rhétorique de l’austérité et demandons à l’Université d’Ottawa de s’acquitter de son obligation légale de fournir à tous les travailleuses et travailleurs une formation en santé et sécurité payée.
En solidarité,
Le SCFP 2626
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